Historique des PPTQ – D’hier à aujourd’hui
L’agriculture de la pomme de terre au Québec remonte à plusieurs siècles, mais c’est au cours des 19e et 20e siècles que l’industrie a connu un développement significatif. La pomme de terre est devenue l’un des principaux produits agricoles de la province, cultivée par nos producteurs dans différentes régions pour répondre à la demande croissante de la population.
Les premières traces de notre regroupement remontent au 12 février 1960, sur les plus anciennes minutes de réunion toujours conservées en version originale à ce jour. Celles-ci mentionnaient que M. Léon Delorme, agronome et producteur, membre de l’Ontario Potato Growers Association, avait été invité à rencontrer les producteurs afin de s’entretenir avec eux au sujet de cet organisme semblable au nôtre. Son exposé a renforcé chez les producteurs présents lors de la rencontre, la conviction de la nécessité d’une association.
C’est donc le 16 février 1961 qu’aura lieu la première Assemblée générale annuelle au Jardin Botanique de Montréal, alors que l’organisation s’appelait à l’époque l’Association des Producteurs de pommes de terre du Québec.
Quelques années plus tard, sous l’influence de la pensée d’une union collective pour favoriser la force du regroupement pour la mise en marché de la pomme de terre, la formation du Syndicat des producteurs de pommes de terre du Québec a été créée en 1966 afin de représenter les intérêts des producteurs de pommes de terre de la province. La concrétisation de notre regroupement s’est officialisée lors de la réunion de fondation de la Fédération des producteurs de pommes de terre du Québec le 3 février 1966 au Restaurant Grand Boulevard à Sainte-Foy. Le premier siège social fut installé au 515 rue Viger à Montréal.
Au fil du temps, plusieurs défis se sont présentés sur la route des producteurs, mais l’union de ceux-ci par le syndicat leur a permis de surmonter les obstacles, de se soutenir davantage et de créer une réelle force communautaire.
Au fil des décennies, le Syndicat des Producteurs de pommes de terre a acquis une reconnaissance légale en tant qu’organisation. À sa mission principale, sont venues s’ajouter la promotion des intérêts économiques, sociaux et environnementaux de ses membres, ainsi que la coordination des activités de recherche et de développement dans le secteur.
L’industrie de la pomme de terre au Québec se démarque également par l’évolution des pratiques agricoles, notamment en ce qui concerne les technologies de production, la gestion des ressources naturelles et la durabilité environnementale. Le syndicat a dû s’adapter aux nouveaux défis rencontrés par l’industrie, tels que les changements climatiques, les normes environnementales et les fluctuations des marchés.
Après plusieurs années à titre de fédération, l’organisation a pris conscience que la structure par régions ne reflétait plus adéquatement l’image de la production de pommes de terre au Québec. Après réflexion, ils ont finalement adopté un mode représentant plus spécifiquement chacun des secteurs de mise en marché, à savoir la catégorie table, la catégorie prépelage, la catégorie croustille et la catégorie semence. En restructurant l’ensemble des producteurs en ces 4 catégories, il a été remarqué que la solidarité et le sentiment d’appartenance étaient favorisés entre producteurs et cela permettait également de resserrer les liens de l’industrie tout entière. C’est donc le 23 juillet 2014 que « Les producteurs de pommes de terre du Québec » sont devenus une entreprise sans but lucratif auprès du Registre des entreprises du Québec.
Aujourd’hui, notre regroupement comprend 230 membres actifs, qui cultivent les pommes de terre sur près de 18 000 hectares de terre au Québec. Les producteurs sont fiers de leur industrie et continuent de travailler et de s’investir comme au premier jour afin de continuer de croître et de prospérer pour les générations à venir. Les PPTQ continuent de jouer un rôle crucial en représentant les producteurs. Au fur et à mesure que l’industrie de la pomme de terre continuera d’évoluer, ils continueront de faire valoir leurs intérêts et de promouvoir le côté lucratif et le développement durable de l’industrie.